Ouf..

Ouf, mais quelle semaine nous avons eue.

Nouvelles des mesures de mises en quarantaines pour ceux qui reviennent de voyage. OK

Ensuite, la fermeture des écoles le vendredi. OK

La même journée, par les réseaux sociaux, je vois que les épiceries se vider. Je commence à trouver ça moins ‘’ OK’’. Je passe donc juste pour m’assurer d’avoir assez de nourriture pour nourrir ma famille et mes minis de la garderie, juste au cas où ma commande de samedi n’ait pas lieu dû au manque de nourriture. Le choc de voir en vrai les étagères vides et de me dire que je ne suis peut-être pas normal de ne pas “paniqué” comme tout le monde.

Vendredi matin, l’annonce de la fermeture des écoles et des milieux de garde pour deux semaines. Je comprends et je suis d’accord avec ses mesures, mais honnêtement ça m’a pris de cours et je n’étais pas préparé à ça.

Comme une des mamans de la garderie m’a dit : bonnes vacances surprises. En effet, qu’est-ce que je vais faire pendant ces deux semaines ? Je dis souvent que je cours après le temps, que tout va trop vite et que je n’ai pas le temps de ne rien faire. Alors, voilà, si je regarde les choses du bon côté… j’aurai du temps pour :

  • Avancer mes 40 000 idées qui me trotte dans la tête.
  • Arranger mes armoires pour que tout soit encore plus fonctionnel
  • Commencer ma formation sur l’anxiété.
  • Avancer dans mes planifications en fonction de mes observations.
  • Organiser et faire le ménage des garde-robes des enfants.

La liste de tâches pourrait continuer parce que je suis comme ça… j’aime être occupé et bien organisé. Mais : « Wait a minute, la mère», dans l’organisation de mon temps, est-ce que je peux prendre deux minutes pour respirer et ne rien faire ?

Dans mon dernier texte, je parlais d’arrêter d’être sur l’autopilote et de prendre le volant de notre vie. Mais c’est tellement facile de rester dans nos habitudes et tellement difficile de s’en défaire. Oui, c’est logique de vouloir avancer tout et de se dire qu’avec ces deux semaines on pourra gagner la course contre la montre. Mais c’est aussi un très bon « timing » pour ralentir, repenser nos habitudes (autant personnelles que consommatrices) et s’autoévaluer. Moi, je sais que j’ai beaucoup à travailler, surtout avec mon besoin de perfection et de me sentir productive. Cependant, je me dis que le réaliser c’est déjà une bonne partie du travail de fait.

Alors, oui on peut paniquer, mais j’apprends, du haut de mes presque 30 ans, à rouler avec la vague lorsque des évènements sont hors de mon contrôle. C’est difficile et c’est normal de se laisser emporter, surtout quand tu as une famille et que tu ne veux pas qu’il ne manque de rien. Pour être honnête avec vous, j’ai paniqué et j’ai dû contacter mon papa pour qu’il me rassure, haha. Parent un jour, parent toujours, hein. Mais c’est okay, parce que nos émotions font partie de nous et qu’il ne faut pas les refouler. Cela fait partie de ce que j’apprends aux cocos de la garderie.

Sur ce, je vais aller préparer une compétition mondiale de Beyblade avec mon grand, parce que, enfin, je n’ai pas à lui dire que je ne vais jouer que 10 minutes parce que j’ai du travail. Passer du temps de qualité avec mes enfants sera ma priorité #1 durant ses deux semaines surprises.

xxx

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Je suis une maman et une éducatrice. J’essayerai, par mes textes, de vous donner des conseils au meilleur de mes capacités. Aussi, je vous démontrerai que vous êtes rarement seule dans certaines situations. Xxx

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