Mes vacances tirent à leur fin, lundi c’est le retour au travail. J’ai vraiment hâte de recommencer, parce que:
Je m’ennuie de mes cocos.
J’ai hâte de leur présenter la nouvelle thématique (causeries et activités).
J’ai hâte de leur montrer le nouveau local.
Mais aussi parce que j’adore mon travail.
Lors de la dernière semaine de vacances, je me suis demandé si j’avais réellement eu des vacances, puisque j’avais beaucoup travaillé sur la garderie. Je me suis également demandé si je m’étais reposé. Grâce à ces deux questions, j’ai pu faire une belle introspection sur moi-même.

J’ai réalisé que oui, j’avais pris une certaine avance sur mes planifications de causerie et activité sur les habiletés sociales, ce qui me satisfaisait grandement. J’ai réalisé que oui, d’avoir fait les modifications du local me rend heureuse. Je suis quand même dans mon lieu de travail presque 10h par jour, alors ça se devait d’être agréable et efficace pour moi, mais aussi pour les enfants. Les nouveaux aménagements que j’ai faits seront agréables, autant pour les enfants que pour moi. J’ai réalisé que d’avoir fait le ménage dans mes armoires pour rendre l’accès aux jeux de société et bricolage me facilitera beaucoup la tâche. Donc, pour répondre à mes questions, je ne me suis pas réellement reposé. J’ai profité de mes vacances pour travailler fort et pour faciliter mon travail. Grâce aux temps investis, chaque jour de travail sera plus agréable et moins chargé. J’en ressors donc gagnante dans un sens.

Pourquoi dans un sens ? Parce que je n’ai qu’une vie à vivre et mes enfants grandissent vite. Quand je consacre beaucoup de temps sur mes listes de tâches à faire, ça diminue mon temps pour mes enfants, mon homme et pour moi. C’est dommage.
C’est dommage parce que je veux tellement prendre d’avance sur cette maudite charge mentale que je me pénalise. Je réalise que même si je veux en faire plus pour en avoir moins demain, je me mens à moi-même, parce que demain, d’autres tâches vont se rajouter. C’est comme le maudit panier de linge sale. Tu passes ton samedi à faire du lavage et tu finis par voir le fond du panier. Tu es contente, c’est tout un exploit. Mardi soir,tu te dis : « Tiens, je vais faire une brassée, je vais prendre de l’avance pour la fin de semaine. » Tu arrives devant le panier… il est plein. C’est comme un cercle vicieux sans fin. J’ai réalisé que c’était la même chose pour ma liste de tâches à faire. Chaque jour, il y a en plus à faire et essayer de prendre de l’avance, c’est quasi une illusion.
Pourtant, agir ainsi me fait du bien et c’est pour ça que je continue. Je ne me sens pas plus fatiguée, au contraire, j’en ai moins dans ma tête, et ça me fait du bien. Je sais que je dois plus essayer de m’assoir, de ne pas penser à tout ce que j’ai à faire. De mettre la « switch à off » si je peux dire. Parce que du temps pour moi et pour faire ce qui me fait du bien, c’est tout aussi important. C’est du temps comme ça qui me permet d’être en forme, d’être heureuse et d’être épanouie dans ma vie.

La dernière année, j’ai travaillé beaucoup sur moi-même. J’ai appris à me choisir et à être patiente. De ne pas m’attendre à ce que je change du jour au lendemain. Je suis dans la catégorie de femme qui souhaite changer du tout au tout, dès le lendemain, et me fâcher si je n’y arrive pas. Ce n’est pas très bien. J’ai toujours été dure avec moi-même et les attentes que j’ai envers moi sont très élevées.
Pour cette nouvelle année, je ferai du mieux que je peux. Demain, c’est le retour au travail. Aujourd’hui, je vais essayer de faire le moins de tâches possible et je vais terminer la journée avec un bon bain relaxant.
Bon retour au travail tout le monde.